Les cheveux flottants et la gorge nue,
Au sein d'un val où j'étais seul,
Une femme est venueCalme, en traversant l'ombre d'un tilleul,
Elle s'embellit d'un sourire
Quand elle me vit seul,
Et, parfumant l'air d'une odeur de myrrhe,
Elle vint s'asseoir près de moi
Ne cessant de sourire.
Puis elle m'offrit, vibrante d'émoi,
Le baiser de sa lèvre rose,
En s'inclinant sur moi,
Les cheveux flottants, la bouche mi-close.
Albert FERLAND