Quand votre bien-aimée est morte, Les adieux vous sont rendus courts ; Sa paupière est close, on l'emporte, Elle a disparu pour toujours. Mais je la vois, ma bien-aimée, Qui sourit sans m'appartenir, Comme une ombre plus animée, Plus présente qu'un souvenir ! Et je la perds toute ma vie En d'inépuisables adieux... O morte mal ensevelie, Ils ne t'ont pas fermé les yeux ! Sully PRUDHOMME