Oh! Quand donc aurez-vous fini, petits oiseaux, De jaser au milieu des branches et des eaux, Que nous nous expliquions et que je vous querelle? Rouge-gorge, verdier, fauvette, tourterelle, Oiseaux, je vous entends, je vous connais. Sachez Que je ne…
Lire la suiteNon, sur nos tristes bords, ô belle voyageuse ! Sœur auguste des rois, fille sainte de Dieu, Liberté ! Pur flambeau de la gloire orageuse, Non, je ne t’ai point dit adieu ! Car mon luth est de ceux dont…
Lire la suiteMon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait…
Lire la suiteLa mort d’un chien Un groupe tout à l’heure était là sur la grève, Regardant quelque chose à terre. – Un chien qui crève ! M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. – Et j’ai vu sous…
Lire la suiteJ’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline. Dans l’âpre escarpement qui sur le flot s’incline, Que l’aigle connaît seul et peut seul approcher, Paisible, elle croissait aux fentes du rocher. L’ombre baignait les flancs du morne promontoire ;…
Lire la suiteIls marchaient à côté l’un de l’autre; des danses Troublaient le bois joyeux; ils marchaient, s’arrêtaient, Parlaient, s’interrompaient, et, pendant les silences, Leurs bouches se taisant, leurs âmes chuchotaient.Ils songeaient; ces deux coeurs, que le mystère écoute, Sur la création…
Lire la suiteDemain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur…
Lire la suiteC’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail.Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D’un vieillard qui jette à poignées La moisson future aux…
Lire la suiteAutrefois, j’ai connu Ferdousi dans Mysore. Il semblait avoir pris une flamme à l’aurore Pour s’en faire une aigrette et se la mettre au front ; Il ressemblait aux rois que n’atteint nul affront, Portait le turban rouge où le…
Lire la suiteA toi ! Toujours à toi ! Que chanterait ma lyre ? A toi l’hymne d’amour ! à toi l’hymne d’hymen ! Quel autre nom pourrait éveiller mon délire ? Ai-je appris d’autres chants ? sais-je un autre chemin ?C’est…
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