Qu’une vierge du ciel, de ses vertus parée, Passe à travers sa nuit et ses songes flétris, Morne et calme, il fuira la vision sacrée ; L’ange est venu trop tard : dans son âme ulcérée Rien n’est resté debout,…
Lire la suiteLorsque nos cœurs ont lié connaissance, John, mon ami, votre front était beau ; Vos noirs cheveux, dans leur jeune abondance, Brillaient pareils à l’aile du corbeau. Et maintenant chauve et nu il se penche : Sur nos cheveux les…
Lire la suiteCroissez sur nos tombeaux, croissez, ô violettes ! Symbole chaste et pur des cœurs inentendus. Versez encor, versez sur nos cendres muettes Vos parfums qui nous ont perdus. Oh ! vous m’avez trompé, vous aussi, fleurs que j’aime ! Un…
Lire la suiteDieu lui-même a respect de la souffrance humaine ; Réelle est la douleur si la cause en est vaine. Qu’importe par qui nous souffrons ! La fleur du bien grandit sur les âpres collines : L’homme qui sait porter sa…
Lire la suiteDes ombres du malheur mon front triste se voile, Mon horizon est sombre et mon jour est obscur ; Mais dans mon ciel éteint, ô ma fidèle étoile, Je vois briller toujours ton rayon doux et pur. Lorsque pour me…
Lire la suiteVois, cette branche est rude, elle est noire, et la nue Verse la pluie à flots sur son écorce nue ; Mais attends que l’hiver s’en aille, et tu vas voir Une feuille percer ces noeuds si dur pour elle,…
Lire la suiteTu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux. Comme le soleil fait serein ou pluvieux L’azur dont il est l’âme et que sa clarté dore, Tu peux m’emplir de brume ou m’inonder d’aurore. Du haut de ta…
Lire la suiteQue le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande! Que demain soit doux comme hier! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande Le découragement amer, Ni le fiel, ni l’ennui des coeurs qui se dénouent, Ni cette…
Lire la suiteSi les liens des coeurs ne sont pas des mensonges, Oh! Dites, vous devez avoir eu de doux songes, Je n’ai fait que rêver de vous toute la nuit. Et nous nous aimions tant! Vous me disiez: tout fuit, Tout…
Lire la suitePuisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine; Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâle; Puisque j’ai respiré parfois la douce haleine De ton âme, parfum dans l’ombre enseveli; Puisqu’il me fut donné de t’entendre me…
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