De l’époux bien-aimé n’entends-je pas la voix ? Oui, pareil au chevreuil, le voici, je le vois. Il reparaît joyeux sur le haut des montagnes,
Lire la suiteLa dure épreuve va finir: Mon coeur, souris à l’avenir. Ils sont passés les jours d’alarmes
Lire la suiteLe bonheur de la vie est un fatal problème Que pour résoudre il faut, son tour venu, savoir, Comme un hardi joueur, jeter tout son avoir, Nom, honneur, avenir, sur la carte suprême. Ce jour aux lendemains que nul ne…
Lire la suiteHélas ! ma douce amie, elle fut bien ardue La route que sans toi j’avais à parcourir ; Et de tout ce qu’on peut endurer sans mourir Mon cœur a bien des fois mesuré l’étendue.Souvent j’ai failli croire, à force…
Lire la suiteL’autel est prêt ; la foule l’environne : Belle Zélie, il réclame ta foi. Viens, de ton front est la blanche couronne Moins virginale et moins pure que toi. J’ai quelquefois peint la grâce ingénue Et la pudeur sous ses…
Lire la suiteSonnet XIV. Amour tu sembles au phalange qui point Lui de sa queue, et toi de ta quadrelle : De tous deux est la pointure mortelle, Qui rampe au coeur, et si n’aparoist point. Sans souffrir mal tu me conduis…
Lire la suiteSonnet XLV. Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m’est de mourir : Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma…
Lire la suiteTout l’Univers obéit à l’Amour ; Belle Psyché, soumettez-lui votre âme. Les autres dieux à ce dieu font la cour, Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes coeurs c’est le suprême bien Aimez, aimez ; tout…
Lire la suiteCompagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise, Que je t’embrasse long et fort, Mon coeur près de ton coeur bat…
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