Oh! combien j’aime à voir ta chevelure ornée Flotter sur ton épaule au gracieux contour, Descendre avec ampleur sur ta gorge éburnée, Qui délecte les yeux plus qu’un rayon du jour! En laissant au zéphyr une tresse folâtre Sur ton…
Lire la suiteLorsqu’au bas de l’azur, qui semble lui sourire, L’aurore resplendit dans un coin d’horizon, J’aime à voir l’onde pure, au souffle d’un zéphyre, Bercer le doux reflet de son pâle rayon.J’aime entendre les chants formidables, sublimes, Dont la foudre remplit…
Lire la suiteAh ! Si tu comprenais combien j’aime t’entendre, Toi qui sais t’exprimer avec tant de douceur, Tu laisserais souvent ta voix suave et tendre Me délecter l’oreille et m’émouvoir le coeur !Quand sur ta bouche rose un mot d’amour expire,…
Lire la suiteC’est le printemps, ma douce bien-aimée, L’astre du jour s’élève à l’horizon, Et l’osselet caché dans la ramée, En sons joyeux, égrène sa chanson. Tout nous invite à nous ravir, ma chère, Tout nous convie à nous charmer le coeur…
Lire la suitePuisque vous ne sauriez vous lasser, ô mes yeux, D’admirer la splendeur de sa beauté charnelle, Subissez à jamais son charme impérieux Et soyez obsédés des feux de sa prunelle. Puisqu’il m’est douloureux d’oser, en mon amour, Vous sevrer du…
Lire la suitePuisque Dieu, pour aimer, te fit tendre et sensible, Je te laisse, ô mon coeur, te délecter d’amour ; Car de t’en abstenir il serait impossible, Comme sans respirer subsister un seul jour. Sur terre, dans les cieux tout être…
Lire la suiteOh ! que tout oeil rempli d’amour Facilement se fait comprendre, Et comme il sait bien, tour à tour, Se faire charmant, doux et tendre !Qu’il soit d’un beau bleu langoureux, Ou plus noir que l’est la nuit même, Toujours…
Lire la suiteSi, comme la fumée errante, Que l’on aime à voir devenir Plus volage et plus transparente Sous les caresses du zéphyr,Si, comme la perle brillante Dont on vit l’aurore embellir Le cou de la timide plante, Où le rayon vint…
Lire la suiteMon saint amour ! Mon cher devoir ! Si Dieu m’ accordait de te voir, ton logis fût-il pauvre et noir, trop tendre pour être peureuse, emportant ma chaîne amoureuse, sais-tu bien qui serait heureuse ? C’ est moi. Pardonnant…
Lire la suiteJe ne vous aime pas, ô blonde célimène, Et si vous l’avez cru quelque temps, apprenez Que nous ne sommes point de ces gens que l’on mène Avec une lisière et par le bout du nez ; Je ne vous…
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